Après une saison estivale globalement correcte, bien que courte et contrastée, des inquiétudes pour la suite de l’année.
A l’occasion du Comité de filière tourisme réuni le 4 septembre par Jean-Baptiste Lemoyne, Caroline Leboucher, Directrice générale d’Atout France, a dressé un premier bilan de la saison estivale avec ADN Tourisme et les fédérations nationales UMIH, GNC, GNI, FNHPA et UNPLV.
La bonne tenue des taux de départ des Français en France et de certains marchés européens (Belgique, Suisse et Pays-Bas) a permis à de nombreuses destinations de contenir l’impact de la crise sanitaire entre mi-juillet et mi-août. Les prévisions sont en revanche préoccupantes pour la suite de l’année compte tenu de la reprise de l’épidémie et des restrictions croissantes et non coordonnées à la mobilité intra européenne.
Atout France et ses partenaires estiment à -50 à -60 milliards d’euros l’impact sur les recettes touristiques de l’année (base 170 Mrds € de recettes annuelles), correspondant à une baisse de la consommation touristique annuelle de -30 à -35%.
Contrairement aux craintes du début d’année, les Français n’ont pas fait de croix sur leurs vacances d’été en optant massivement pour la France et en privilégiant sans surprise des destinations nature, propices au ressourcement et aux retrouvailles au grand air. La montagne, la campagne et les bords de mer (à l’exception de la Corse) ont donc particulièrement tiré leur épingle du jeu en France métropolitaine.
Cette bonne fréquentation domestique ainsi que le dynamisme de certains marchés d’Europe du Nord ont ainsi partiellement compensé le reflux de visiteurs long-courriers.
Une tendance qui contraste en revanche avec la situation observée dans les grandes villes, en particulier Paris, délaissée par les visiteurs internationaux (-60% de touristes en juillet/août selon le Comité régional du tourisme de Paris Ile-de-France)
Plus fortement fréquentée par les clientèles extra-européennes, l’hôtellerie, notamment haut de gamme, a connu des taux d’occupation particulièrement bas, notamment à Paris et sur la Côte d’Azur. On note en revanche la bonne performance du locatif (Gîtes de France, locations entre particuliers) ainsi que de l’hôtellerie de plein air qui ont bien résisté.
Globalement, les premières informations semblent indiquer que, cet été, la France a mieux résisté que ses voisines européennes Espagne et Italie, avec un taux d’ouverture des établissements plus élevé et des taux d’occupation supérieurs.
La période actuelle et les prochains mois sont cependant plus incertains, le contexte sanitaire et les recommandations émises par certains pays auprès de leurs ressortissants compliquant les décisions de départs et les réservations.
En septembre, le nombre de sièges avions proposé par les marchés émetteurs internationaux à destination de la France se situe à 35% seulement de la capacité 2019.
Les professionnels sont particulièrement inquiets concernant la reprise des voyages de groupes et pour le tourisme d’affaires, ainsi que pour les destinations urbaines, notamment Paris, et les outre-mer.
L’impact global sur les recettes touristiques de l’année est aujourd’hui estimé entre -50 à 60 milliards d’euros, soit une baisse entre -30 et -35% de la consommation touristique annuelle.
> Consultez ci-dessous la présentation commentée lors du Comité de filière tourisme
La bonne tenue des taux de départ des Français en France et de certains marchés européens (Belgique, Suisse et Pays-Bas) a permis à de nombreuses destinations de contenir l’impact de la crise sanitaire entre mi-juillet et mi-août. Les prévisions sont en revanche préoccupantes pour la suite de l’année compte tenu de la reprise de l’épidémie et des restrictions croissantes et non coordonnées à la mobilité intra européenne.
Atout France et ses partenaires estiment à -50 à -60 milliards d’euros l’impact sur les recettes touristiques de l’année (base 170 Mrds € de recettes annuelles), correspondant à une baisse de la consommation touristique annuelle de -30 à -35%.
Contrairement aux craintes du début d’année, les Français n’ont pas fait de croix sur leurs vacances d’été en optant massivement pour la France et en privilégiant sans surprise des destinations nature, propices au ressourcement et aux retrouvailles au grand air. La montagne, la campagne et les bords de mer (à l’exception de la Corse) ont donc particulièrement tiré leur épingle du jeu en France métropolitaine.
Cette bonne fréquentation domestique ainsi que le dynamisme de certains marchés d’Europe du Nord ont ainsi partiellement compensé le reflux de visiteurs long-courriers.
Une tendance qui contraste en revanche avec la situation observée dans les grandes villes, en particulier Paris, délaissée par les visiteurs internationaux (-60% de touristes en juillet/août selon le Comité régional du tourisme de Paris Ile-de-France)
Plus fortement fréquentée par les clientèles extra-européennes, l’hôtellerie, notamment haut de gamme, a connu des taux d’occupation particulièrement bas, notamment à Paris et sur la Côte d’Azur. On note en revanche la bonne performance du locatif (Gîtes de France, locations entre particuliers) ainsi que de l’hôtellerie de plein air qui ont bien résisté.
Globalement, les premières informations semblent indiquer que, cet été, la France a mieux résisté que ses voisines européennes Espagne et Italie, avec un taux d’ouverture des établissements plus élevé et des taux d’occupation supérieurs.
La période actuelle et les prochains mois sont cependant plus incertains, le contexte sanitaire et les recommandations émises par certains pays auprès de leurs ressortissants compliquant les décisions de départs et les réservations.
En septembre, le nombre de sièges avions proposé par les marchés émetteurs internationaux à destination de la France se situe à 35% seulement de la capacité 2019.
Les professionnels sont particulièrement inquiets concernant la reprise des voyages de groupes et pour le tourisme d’affaires, ainsi que pour les destinations urbaines, notamment Paris, et les outre-mer.
L’impact global sur les recettes touristiques de l’année est aujourd’hui estimé entre -50 à 60 milliards d’euros, soit une baisse entre -30 et -35% de la consommation touristique annuelle.
> Consultez ci-dessous la présentation commentée lors du Comité de filière tourisme